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Croquis Sonores

Les croquis sonores sont des textes écrits en quelques minutes, à l'occasion d'évènements divers (colloques, journée de travail à thème, etc.). Ils sont généralement fait pour être "slamés". Cependant en voici une trace écrite. Note: ces textes n'engagent que leur auteur et pas les personnes citées, et/ou les intervenants qui ont inspirés ces textes.

Autre textes

Croquis Sonore 26, 27 & 28 (Bourg en Bresse 2019)

7/6/2016

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Concert + scène slam à l'Hôpital de Bourg en Bresse (2018)

Croquis Sonore 23 & 24 (D'une rencontre à l'Autre RENNES (5 et 6 nov 2018)

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Ou? Rennes
Quand? 5 & 6 nov 2018
Quoi? Croquis Sonores pour les journée Nationales Secteur Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire (SPMP)
Note:
Merci Esther pour la retranscription

Premier croquis (Après Marcel Sassolas)

 
Être patient ou soignant c’est juste s’adonner à une manière de se nommer et d’ânonner.
La relation de soin est une fleur.
Elle ne pousse pas sous serre pourtant c’est l’art dont on se sert pour la clinique.
Monsieur Sassolas ne va pas au pupitre.
Il n'est plus pitre mais l’était-il ? Moi l’été j’l’étais, pitre.
Mais c’est pire j’aime paître les mots, les beaux comme les piètres, j’aime les prendre et les rendre, je slam à l’âme, la larme à l’œil / sans borne / et sans arme.
Enfin ma seule arme c’est mon stylo. C’est un avantage car en fouillant mon sac à l’entrée, ils m’ont laissé entrer.
Pourtant le stylo et le style chaud sont la meilleure des armes / la meilleur des cannes / la meilleure des cames / car les mots te collent et te calment.
 
Il n’est pas étonnant que l’on utilise le vocabulaire de la psychiatrie quand on parle de psychose. Parce que quand les psy causent on peut s’attendre à tout.
Ce qui stimule la vie psychique c’est la rencontre avec les autres êtres humains.
 
Monsieur Sassolas nous a dit que les personnes psychotiques sont en exil d’elles-mêmes et de la communauté humaine. Ils sont à côté de leurs pompes et c’est funèbre.
 
La santé psychique est un bien précieux, près des cieux. Ne pas faire étalage de son brillant / quand le psy brille / le patient vrille
Et chacun reprend ses billes.
 
Peut-on dire que ce que le patient redoute le plus c’est de changer et d’en être enchanté ?
L’être humain en chantier tente de se reconstruire
 
A l’aune d’une rencontre à l’autre : tenter de s’expérimenter comme sujet / excès de tolérance / essaie  tollé, rance, / Rançon de silence / Que se passe-t-il pour l’autre dans sa tête / On s’entête à en parler,
Par les mots permettre du sens / Réunion d’équipe / Parler de ce que ça fait, c’est frais, c’est franc, c’est free (pas Free l’opérateur), c’est libre de fric et de jugement.
 
Chacun d’entre nous a un moi soignant, un moi sujet,  et un moi citoyen.
Soigne-t-on en silence ? C’est sûr que ce serait presque assassin, ce serait comme si on esquissait ces mots : enterrons-les tous, Dieu reconnaîtra le soin.
 
Ce serait un non-sens car bien sûr ce qui compte c’est de manger une glace, c’est opérant (c'est le stade de la glace).
C’est important d’avoir un bon opérateur. Je ne parle pas de Free.
 
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Croquis 3
 
On dit qu’il n’y a qu’un pas de la psychiatrie pénitentiaire à l’incarcération psychiatrique.
Le doute m’habite.
Incarcérer / pour soigner.
Ce n’est pas certain que l’on puisse soigner dans un car serré, ce serait comme soigner dans le métro
Parce que justement il faut de l’espace.
Du temps et de l’espace. D’ailleurs le temps est une espèce d’espace.
Monsieur Michel David nous a dit qu’il faut adhérer à l’ASPMP. Vous voulez des slogans.
Tu aimes la paix ? Adhère à l’ASPMP.
L’ASPMP : simplement la paix!
 
L'interprétariat c’est le prolétariat de l’interprétation.
L’interprétation n’est pas un pari de paria. C’est pas l’interprétation du soignant. Attention à l’interprétariat projectif.
 
L’interprète c’est celui qui inter-prète son oreille, mais qui inter-pète pas les plombs.
Il y a les interprètes commerciaux mais pas des interprètes du médico-social.
Il y a des inter-prêtres
Moi je suis inter-poète, inter-mittent à mi-temps.
 
Il parait qu’il faut un tuteur pour être interprète. Comment tout dire, le silence étant d’or, les mots sont des diamants.
Autant dire qu’il est important de se présenter tel un étendard,
La traduction étant d’art et d’expérience.
 
De tenter de trouver les mots / Trouer l’émoi /
Il n’est pas facile de trouver la distance en tant qu’interprète
Surtout la distance avec le micro.
Comment traduire en psychiatrie ?
Comment traduire un psychiatre ?
Inter-médiaire, inter-prète, inter-dit
Dire l’inter médiaire, dire l’inter prète, dire l’inter dit.
Prête l’intermédiaire, prête l’interdit, prête l’interprète.
Medhi l’interprète, médis l’interdit mais dis, l’intermédiaire (c’est qui ?)
Traduire, c’est passer d’une rive à l’autre
Mettre du sens au sens, du sens au son, de la sensation, voyage en pays natal, douleur, labeur, sueur, frère et sœur, saveur, sauveur, silence on meurt / rancœur / grandeur / rêve et paix / peut-on guérir de la guerre ? / Naguère c’était pur et pas pire.
Petit papier de soi et de cire
Qu’il est dur de parler dans le micro
Parce qu’on parle du grand et du petit donc du macro et du micro.
Il y a de nombreuses personnes allophones : c’est les gens qui disent
Allo phone, ça sonne, tu déconnes ?
 
Il est pas francophone
On voit bien que la question de l’interprétariat avec les interprètes de proximité c’est les assurances. Et si on assurait les co-détenus. Il y a des spécificités au métier d’interprète, notamment la distanciation :
Une interprète témoigne
« Je suis en difficulté pour traduire le psychiatre, il lance des phrases à double sens, parle de mes deux seins mais je ne sais pas s’il me fait des avances. »
La patiente ne porte pas de djinn par peur de convoquer les mauvais esprits
Traduire
Idée noire / colère blanche / journée noire / nuit blanche / peur bleue / boire du rouge / lever son verre / vert de rage / être un bleu / avoir un bleu...

Croquis Sonores 22

Pierre Travail et Paul Emploi
 
Le CRAPS a du se séparer d’appartement thérapeutiques
Et avec cet argent il se fait l’agent financeur de projets,
Voilà une démarche éthique qui n’est pas toque, quel tact, quel truc, quel troc intéressant puisque les patients seront toujours gagnants.
 
JP de Florian est né à Sauve, mort à Sault.
Il avait pris d’assaut la robe, est ce Pierre qui le dit ? Robespierre l’a mal pris.
Florian était un flot rieur,
Lui, le neveu de Voltaire, ne voulait pas se taire
Il s’est marré voyant la tête de Robespierre rouler, inventant la fameuse expression : « Pierre qui roule n’amasse pas mousse ».
 
A mon corps défendant, le corps défend l’esprit :
Laisse l’esprit épris s’exprimer, ce qui prime c’est de resté unifié (avec soi même)
 
La jouissance langagière recouvre la jouissance du corps. Si tout se passe bien, l’enfant renonce à devenir l’objet du désir de la mère, il renonce à être le signifiant du désir de l’amer…
 
La douleur nous fait savoir que l’on a un corps, que ce n’est pas qu’un décor : quelque chose que l’on décore.
 
René Odde nous offre quelques paires de repères. Et si on se perd et qu’on se re-perd, alors on risque que se retrouver, trouver l’être trouer, incomplet, celui « qu’on nait » et s’accepter tel qu’on est…
 
L’enfant sait qu’on parle de lui :
On le porte on le pose, on le supporte et on le suppose
On lui suppose une intentionnalité.
L’expérience du miroir donne à l’enfant une image unifiée :
Coordination de mouvements, maitrise corporelle, jubilation, jubile du son des rires et des sourires.
Tout cela passe par l’image, comme Vidéo Psy qui une sorte de miroir des psy…
C’est symbolique : présence dans l’absence, lapse de temps dans l’essence, naissance des cinq sens.
Transitivisme, éprouvé corporel :
Paul tombe, Pierre pleur…
Pierre tousse, Paul s’excuse…
Pôle emploi, Pierre travail…
 
Finalement quand on passe des secteurs aux pôles, c’est une question de transitivisme administratif.
Certain bureaucrates, quand ils regardent l’autre, ne voient qu’eux même… Cela pose la question du stade du miroir…

Texte écrit lors journée Vidéo Psy 22 mars 2016, après les interventions de Robert BRES et René ODDE.


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Croquis Sonore 21

7/6/2016

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Sources d’inspiration :
 
Texte écrit lors des 28eme journées de Vidéo Psy intitulées : « Impression, Expressions et Langage du corps ». Les 22, 23 et 24 mars 2016
Librement inspiré des interventions de Claude Siboni « Tatouage et autres gribouillages », Robert Bres « Le cerveau en ébullition de l’adolescent », Hellène Sigaud & Carmen Ochea…

La crise de l’ado, les sens (possibles)
-Tolten-
 
L’ado a les sens en ébullition car son cerveau est plein de cœur,  
Ado, t’as tout !
Parfois l’ado se tatou :
Tatouage, scarification, scribe, coupure, trait, gribouillage, sillage, sillon, si on porte sa peau est-ce un appeau ou un drapeau ?
La peau qui appelle et espère, la peau qui pèle, la peau-langage : écrits ou dessin ? Les cris à dessein, montrer ou cacher… des seins
 
Et sans le sang y a t il du sens ?
Colère froide, colère d’effroi, colère défaut, tatouage irréprochable
Tatouage d’ire et reprochable
Oscar s’illustre
La peau est l’os car c’est ce qui structure…
 
Le sang pleur
Le sang rouge
Et parfois le sang-blanc, quand le tatouage maquille fait-on semblant ?
 
« Le tatoueur crée son modèle quand le scarificateur déchire sa toile » nous dit Claude Siboni. Se tatouer est devenu une norme sociale.
En gros se tatouer c’est rester polis (voir polynésien)
C’est parfois un truc sur le dos, un truc ados
 
L’adolescent est dans sa bulle surtout s’il a bu et abusé.
Il n’est pas qu’esprit car il est parfois épris et c’est vrais, c’est réel… Enfin non, c’est la réalité
Le réel l’imaginaire et le symbolique c’est une question qui vient souvent.
Je vais vous expliquer :
Quand vient le vin et va le vent : le va et viens c’est symbolique
Tandis que l’image génère l’imaginaire : l’instant d’avant, avant le vin, après le vent
Le réel c’est ce truc qui nous traque, qui stress ou pas mais ne se dit pas, ne se penses pas.
 
Nous sommes des corps vivant, des corps mourant, (décor marrant : des cormorans ?) des corps parlant… des fois on l’oublie mais il y a toujours un petit reste, même après des soirées très arrosée il y a toujours un petit reste (par exemple un petit arrière goût de rosé)
 
Parfois c’est pour cela que l’on va voir un psy avec une demande d’analyse ;
Pour s’allonger.
Et si le corps c’est de l’or, le corps alité c’est de l’or-alité
L’homme n’a pas un corps, n’est pas décore, n’est pas hors corps, l’homme est corps et parole…
L’homme est inconscient (parfois c’est juste un con)
 
L’inconscient ne connait pas le temps (comme la SNCF)
Cela nous ramène à l’adolescence.
 
Avec sa mère l’ado est vague, surtout l’ado-rade (la mer, les vagues, la dorade…)
 
L’ado apprend le tissage des fils de sa vie il est en appren-tissage
L’ado voyage et vie des aventures
Il va de l’avant… A l’après !
Il est près de la crise.

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Croquis Sonore n°20

7/6/2016

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Ou? Montpellier
Quand? 22/23 et 24 mars 2016
Quoi? Croquis Sonores pour les journée de VideoPsy
Note: Texte écrit après l'intervention de Carole Durand, association APARSA

A part le cul : le parle-cul ?

La sexualité n’est pas qu’une question de robinet
Car la robe y est,
Et la question est de découvrir, de se découvrir
Car la robe voile
Il faut donc dévoiler et se dévoiler sans dévoyer l’infini mystère, l’origine de la lumière, la raison même de la matière, le « pourquoi elle m’attire ? »
 
Il y a sans doute une différence à faire entre « faire le bien », « bien faire » et « faire du bien ».
Sans doute une question de douceur
APARSA que fait Mme Durand ?
A part ça, elle parle de sexualité
La sexualité est une fonction
Une fonction qui mène vers l’autre
La sexualité ça nous dépasse, ça nous déglace, ça nous déplace… Du prévu vers l’imprévu
Changement de place, ça nous altère… Et go !
On va à la rencontre des alter-égos.
 
Approcher le mystère, laisser l’ami(e) s’taire
Le corps des femme est plus complexe que celui des hommes, d’ailleurs les femmes sont plus solide (lorsqu’elles naissent prématurées, à 5 mois elles ont plus de chance de survie)
Elles ont aussi l’ouïe plus fine car elles tournent la tête quand le bébé pleur (sans doute est ce pour cela que les mères se lèvent plus souvent la nuit ?)
 
La malentendu c’est quand un prof dit à un élève d’aller voir (un) médecin
L’élève s’attend à voir ses 2 seins (au professeur)
 
Un plan cul, c’est simple : on regarde sur un plan et on cherche un cul.
Un plan cul c’est un plan corps car le cul est entouré d’un corps parlant
C’est comme dirait Lacan le parle-cul
(Tout commence par le cul)
 
Tandis qu’un être qui laisse une trace c’est une histoire intime, une histoire qui entame : une histoire d’amour naissante? Une histoire d’âme-ours descente ? Une histoire des sens et des sentiments…
 
Les adolescents ont des capacités de réflexion
En effet ils sont le miroir d’une époque
 
Le conte c’est une histoire de mystère
Le mot « conte » ça vient du mot « con »
Un con c’est le cœur du mystère, l’origine du monde
Ce qui fait Courbet nos représentations
 
Parce qu’on viens tous d’un con (et je ne parles pas des pères)
Et on advient tous d’un conte : cette histoire par laquelle on se raconte.
 
 

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July 06th, 2016

7/6/2016

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Ou? Chambery
Quoi? Croquis Sonores
écrits lors du 7eme colloque expo sur le thème:
Borderline, vous avez dit borderline ?... Etre à la frontière
Note: Compilation de plusieurs croquis sonores
Et ta Limite ?

 
D’après les interventions de Alain Chabert
Guy Cabrol
Corinne Laude
Robert Neuburger
Djedjiga Abbad
& Marco Bianciardi
 
 
La liaison au pluriel est vachement dangereuse
Car déliaisons dangereuses
 
Le scientisme est une nouvelle religion
Reléguant l’homme à un simple homo sapiens nu
Bon c’est nul mais ça passe ou ça pince comme théorie, non ?
 
La psychanalyse tente de trouver un sens dans les théories de la complexité humaine :
Créer des ponts entre le normal et l’aberrant
L’aberrant pour un pont c’est quand des amoureux accrochent un cadenas dessus et jettent la clef dans l’eau
Ça c’est de la folie, sorte de psychose
Comme quand les psy causent d’amour
 
Vous parlez d’Henry Ey,
Henry est l’homme qui a écrit des bouquins
Mais vous parles de Thierry Henry ?
Parce que lui aussi il joue à la frontière,
La frontière entre le foot et le handball
 
A la différence des différences qui dit « férence » dit des choses différentes
Seul il s’isole car quand l’un dit « férance », l’autre dit que la came isole
Mais si l’autre n’est pas l’un et qu’ils disent ensemble, ils disent férance et la différence ouvre à l’écoute de l’autre et à la créativité.
 
La structure borderline est une forme de résistance
Résistance à être callé, collé dans des cases, des calles de paquebot
He oui le diagnostique n’est pas que beau
Surtout si c’est juste pour commettre une étiquette
C’est comme voir une comète, l’appeler E632
Baisser les yeux pour l’écrire sur un bout de papier
et ne plus regarder passer la beauté dans le ciel
 
Angoisse d’abandon, angoisse d’intrusion
Mais l’urgence c’est d’être écouté et entendu
 
Borderline c’est aussi à la frontière des genres
Certain les traversent et changent de sexe
(Comme certains mots par ex « interface »
On ne sait pas si c’est masculin ou féminin… C’est donc trans genre)
 
Pour changer de sexe il faut faire un teste de Q.I. !
Mais pourquoi ? Pour être cru ?
Donc pour être cru, il faut être cuit (Q.I.)
 
Les objets flottant sont des objets que l’on peut jeter à la mer
Que l’on soit amer ou amarré, a se marré
Pour l’enfant la mère veille, car il est sa merveille.
 
Peut être est ce le cas de ce petit texte,
Une bouteille jetée dans les flots de la pensée
Un objet flottant non identifié
En fait un truc non annoncé que l’on découvre en ouvrant
 
La méditerranée c’est grand
Ça fait grand d’une part et d’autre
 
Dis moi à quel type de psychiatrie tu aspire
Et je te dirais à quelle type de société tu aspire
Voir si tu aspires à tort
Ou si tu aspire-ateur
 
La méditerranée est un berceau et un tombeau
Berceau de la culture occidentale et tombeau de tant de migrant
Le peuple miroir envahis la terre et le chaos s’en suit
C’était avant le stade du miroir
 
Frantz Fanon n’a pas fané et ses idées essaimés à St Alban
Contrairement à Poreau il travaillait pour eux
 
Lorsque la France fait venir des migrants après la 2eme guerre mondiale
Certains arrivent avec des aires hagard,
D’autres viennent du désert
Certain ont des lires mystiques
Miss tique c’est la reine des tiques, qui sont des insectes, comme les mites
Mais les mythes ça fait de belles histoires
 
La question à se poser : comment se fait-il que la psychiatrie aie prie en Algérie, si la personne qui l’a introduite était pourrie.. heu Poreau.
 
Les caractéristiques des objets observés sont les caractéristiques de l’observateur
L’autre est inconnaissable (et pas un con naissant)
Un bon thérapeute doit rester dans le doute
Un thérapeute doué pour douter, doit douter dans de douces digues de raison…
Douter… Doute que coute.
 
Car la réalité humaine est con…
Pas plète mais plexe, enfin presque, est ce que tu capte ?
Mais que tu capte ou que tu capte pas le concepte c’est que la vision humaine est pas complète mais complexe et complice… Et parfois juste con…
 
Sur la crète de l’histoire il faut tenir au risque de finir crétin,
Et je parles pas des Crètois qui sont dans l’accueil
(Quand est ce qu’on la cueille l’humanité en nous ?)
 
« Abandonner l’idée que nous sommes des expert »
C’est une bonne idée (faudrait en toucher un mot à l’HAS)
 
 
Au lieux d’être maitre devenir curieux et respectueux
Au lieu d’être ex-pert, être juste paire, être au même niveau
Quand le thérapeute accèpte d’être créature, créé par la relation, par le contexte, comme je crée et je me crée dans ce con d’texte
 
Ce colloque c’est un peu comme un missile
Il y a les missiles Sol – Aire
Et aujourd’hui il fait beau, c’est donc un colloque solaire
 
Ce qui compte c’est la manière de poser des limites
Par exemple une planche de bois posée sur des traiteaux ça fait une catégorie table.
Et on peut même faire une table ronde autours d’une table carée
 
Les couples sont parfois décomposés, parfois recomposés, parfois juste composés, et parfois juste con…
 
C’est la question du carré rond
Ou du point carré
 
Limite : produit de l’invention d’une différence
Pour les familles la question est complexe :
C’est une question à dé nouer
Dans nouer il y a nous et le son « é »
La limite est un phénomène interne (qui encadre et protège)
La frontière nécessite l’existence d’un autre qui soit hors
Un ennemi, quelqu’un qu’on voudrait voir mort
La frontière a besoin d’une bataille, d’un front (et le problème c’est quand il est national)
Nous sommes normaux, alors que les autres sont annormaux (la preuve c’est qu’on leur a mis une étiquette.
 
Maintenant en psychiatrie il y a des frontières alors qu’avant il y avait des limites
La question qu’il faut se poser (et c’est ce que fait ce colloque) :
Alors et ta limite ?
 
 

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Croquis Sonore 18

12/3/2015

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Ou? 29 emes Journées de la psychothérapie institutionnelle
Quand? 09 et 10 octobre 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les journée de l'AMPI "L'UN est L'AUTRE, ALTÉRITÉ DES SOINS"
Note: Des photos et vidéo

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Croquis Sonores 17

12/3/2015

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Ou? 30emes rencontres de St Alban
Quand? 19 et 20 juin 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les journée de l'Association culturelle "Ou commence et ou fini la clinique"
Note: Ce croquis sonore fait suite au discourt d'ouverture des journées.
Et merci à
Robert Berthuit pour les photos... En voici une...
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Un bon goût dans la bouche
St Alban, après l’introduction de Céline Pascual



Il faut s’installer car on est en retard
Nous serons nombreux à intervenir et nous vous jurons que nous seront con
Nous seront concis
Ce con ci c’est moi je le dis car je ne me prends pas au sérieux
Contrairement à ce con là, vous savez celui qui ne s’est pas déplacé (et qui a envoyé qq parler à sa place)
Finalement il y a eu un déplacement de patient qui ne s’est pas si mal passé… C’est comme les directives de l’ARS: ça passe comme une lettre à la poste.
Et c’est bien car nous sommes con-viés à bien penser
Bien penser ça veut dire quoi? Avoir du bon goût?
Un bon goût dans la bouche malgré la réduction du budget thérapeutique de 40%?
Un bon goût dans la bouche malgré la fermeture de la crèche pour les enfants des soignants?
Un bon goût dans la bouche malgré 23 postes fermés
Un bon goût dans la bouche malgré 900 000€ de budget en moins pour la seule année 2015?
Un bon goût dans la bouche malgré l’arrêt du budget pour les supervisions?
Un bon goût dans la bouche? mais ce qui est de bon goût est ce de fermer sa bouche?
Taire une vérité insidieuse, il est plus facile de mettre l’accent sur la résistance plutôt que sur la collaboration
Modernisation de la psychiatrie et du soin…
formule estampillée volée, violée, seul la camisole, alors que la came isole…
Plus d’ancrages possibles
refuge alors que les patients sont sélectionnés, triés sur le volet
Pour les plus agités: chambre d’isolement
Seulement, salement, mentalement, les râles mentent
Dégorger du cash, faire sortir la sève substantifique
C’est saler, certains se laissent aller
Attaque de la pensée
Les soignants deviennent interchangeable
Hémorragie, léthargie
Le temps est au mains d’un chronos pressé…
Céline nous dit que bientôt ce n’est pas un diplôme qu’il nous faudra pour soigner mais un permis…
(ha putain ça fait mal)
Dans l’antichambre du désagrément, désengagement, désenchantement, déchargement, des choix: déchirer l’humanité en deux (ou pas)?
Dépourvus, démons, déments, démembrés, déçus, désinhibés, décomplexés, désignés des signes des sages décharnés… Des charniers
responsabilité collective
Assumer ses actes
Mais attention, car comme on dit parfois ce n’est pas parce que c’est pire maintenant que c’était mieux avant…


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Croquis Sonore n°16

11/15/2015

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Ou? Lycée Jean Zay, Colloque de l'AGSAS
Quand? 03 et 04 octobre 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les journée de l'AGSAS "Faut-il que les adultes grandissent pour que les enfants s'humanisent"
Note: Ce croquis sonore fait suite à l'intervention de Mme Maria Teresa Sà. D'autres textes sont en attente de publication dans la revue: "Je est un Autre"

De venir au monde

Naitre au monde c’est autre chose que venir au monde
Naître et n’être pas grand chose
Finalement la psychanalyse c’est l’Europe
C’est mieux de ne pas parler dans sa langue maternelle
La langue maternelle c’est celle la mer
Parfois on partage cette mer, par exemple la Méditerranée
Pour l’océan c’est autre chose
Penser la rencontre avec l’autre dans sa différence,
Comme la relation avec les autres, qu’ils soient grand ou petits…

Mme Sà vise très bien, elle est donc super-viseuse
Maria Téresa n’est pas moi, puisque moi je suis ici est qu’elle, elle est là!
Et si elle est là, c’est qu’elle n’est pas « sur moi ».
Et ça, cela signifie que si elle n’est ni moi ni surmoi, alors elle est ça:
Maria Teresa Sà.

Grâce à des processus dynamiques d’introjection, le petit être évite aux liens d’être dynamités
L’espérance est sa compagne, elle l’accompagne de la ville à la campagne.
Ainsi la confiance « futurise".
La confiance c’est le future
Et quand en politique on parle de retours de la confiance, il faut bien comprendre qu’il s’agit d’une fiction: « retours vers le futur »

Il faut le savoir: Bion Wilfried dit « Bion W. » c’est le Père de Bion Charlotte dit « Bion C. » (ou Beyoncé)

Au début la mère n’est pas vraiment une personne pour l’enfant
Non qu’elle soit personne, c’est juste qu’elle est surtout une « gratification »
Elle présente le monde au bébé à petite dose
C’est pour cela que la mère on l’appelle « dosette »
Et c’est un cas de fée, quand « dosette" viens sucré le café.
ok c’est un blague stupide… je m’emballe et c’est pas un cadeau
« Emballer » - « cadeau »… Ce sont juste des symboles

Le symbole est la liaison entre deux personnes, c’est une question de rythmicité
Car le symbole comme la cymbale rythment
Une mère rêvée rêve son bébé pour que le bébé se rêve lui-même, même si maman n’est pas là, le bébé calmement s’illusionnent seul

Maria Teresa étant portugaise, lit des livres Italiens en Français, comme qui la psychanalyse c’est l’Europe. Comme ces histoire de dettes symboliques ou certains font des réserves et accumulent sur la Grèce. Bien sûr ça fait grossir (la graisse)
L’idée serait plutôt de grandir, de s’ouvrir de sourire pour voir venir l’avenir sereinement

Il y a deux façon de sucer son pouce:
c’est l’histoire du petit pouce et du grand loup
Le petit Pouçet il trouve son chemin avec des bottes de sept lieux
L’autre qui veux croquer le petit pouce et le détruire, il maudit le monde et deviens un loup pour l’homme.
Mais l’homme a besoin de ses paires

Le père c’est Herbert (c’est un métaphore)
Le fondement d’une structure stable ne tient pas dans l’effondrement de la mère.
Ni dans un père vert.
Mais il faut que la mère rêve du père.
Car quand la mère rêve d’Herbert,
Elle réverbère de l’éclat de ses yeux
L’enfants à naître!
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Croquis Sonore n°15

11/15/2015

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Ou? Lycée Jean Zay, Colloque de l'AGSAS
Quand? 03 et 04 octobre 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les journée de l'AGSAS "Faut-il que les adultes grandissent pour que les enfants s'humanisent"
Note: Ce croquis sonore fait suite au retours des ateliers du samedi après midi. D'autres textes sont en attente de publication dans la revue: "Je est un Autre"

Le retours sans détours
(texte d’après le retour des ateliers de samedi après midi)

Alors là sans détours on va faire un retours du retours des ateliers
Mais avant le retours c’est toujours l’allez
Parce qu’on y est allé, le long d’une allée sorte de chemin de la pensée.
Chacun le sien de chemin,
Et on ne l’a pas tous partagé donc chaque groupe est venu le restituer.

D’abord l’allée de rose… Heu le retours de
Rose du groupe de Cécile Delannoy
l’attachement peut être toxique: c’est vrais, d’ailleurs se faire attacher avec une camisole de force ce n’est pas très soignant.
mais là on parles d’éducation
Grace à l’attachement on peu devenir autonome

Il faut analyser les pôle de la relation
L’épaule de porc je connais mais l’épaule de la relation pas encore… D’ailleurs j’en ai jamais vu des relations, c’est comme le Dahu ou le Yeti

Rencontrer c’est entrer dans le paysage de l’autre, donc c’est y aller.
Ne pas être l’ombre de la relation mais peut être être son aube

Il faut de la souplesse psychique pour pouvoir allier solidité et souplesse
La soupe less c’est la soupe en moins, la soupe légère, la soupe-less ça va avec fit-ness
Encore un truc que personne n’a jamais vu, comme la relation ou le monstre du Loch Ness  

B.  Pour le Groupe « ATD Quart Monde » on peut commencer par dire que Cécile est une rapporteuse. On voit bien que les rapporteurs c’est parfois bénéfique dans une classe…
Enfin on peut surtout dire que rapporteur c’est classe, surtout rapporteur sans frontière.

Comprendre pourquoi les résistances. L’école s’est construite contre, dans un mouvement de résistance.
Qu’est ce que l’école bien veillante?
Est ce que parfois l’école coule?

Tout découle d’expérience de groupes de parents
Sortir des mondes clivés…
Sortir du meilleur des mondes…
La phrase qui synthétise tout le travail de ce groupe c’est: « Faut-il que les enseignants grandissent pour que les… »


(c’est juste pour voir si vous avez bien écoutés, si oui vous pourrez compléter).

C.  Pour le groupe de Jean Pierre Klein:
La conclusion est « oui ».

Dans ce groupe ils se sont frappés
Mais tous ont dit ce qui les avait frappés

Quelques points importants:
jouer avec la vie
grandir c’est bien
dessiner c’est chouette (ça permet d’élire de jolis textes), mais surtout dessiner c’est… gagner
accepter la mise et remise en forme par la vie. On en reviens au… Fitness (encore une fois tout fait sens)

D.  Enfin le groupe de Gilbert Longhi. J’y était et ça a parlé de caca.
Pas de coca, ni de cola mais de caca pipi
Entre les lignes on lit des trucs sans trac:
maladies urinaires, mal à dire
A l’école primaire il faut aller pisser à la bonne heure
Se satisfaire mais sans bonheur
On est dans le con-tenir, la con-tension… C’est quoi un con déjà?

Finalement c’est le grand débordement, quand les toilettes débordent.
Et puis après c’est de la psychanalyse, on parle du refoulement.

Quand les besoins primaires ne sont pas respecté, on parles d’école… primaire.

Il y a un rapport entre l’enseignant et l’enfant qu’il a été. Mais aussi avec l’enfant qu’il a hivers. Mais quel hivers, quel fait d’hivers?
Les gentilles maitresse sont-elles des fées divers?

C’est quoi un adulte?
Quelqu’un a dit que Jaques a dit, mais qu’ici on dit qu’ainsi on est tendu ou détendu, c’est entendu pas attendu, car là, tendu, l’attendu n’arrive jamais, seul l’imprévisible advient…
Mais bon il y a quand même un truc prévisible: c’est que là c’est la fin de la journée, et qu’on se retrouve demain.
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Croquis sonores n°14

10/26/2015

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Ou? 7eme journées de psychiatrie HESAV, Haute école de santé Vaud, Lausane
Quand? 23 et 24 avril 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les journée "Les Maux Croisés de la Dépression"
Note: Ce croquis sonore fait suite à l'intervention de M. Christian Brokatzky, ce textes est en attente de publication dans les actes du colloque.

Etre étang et Avoir mare

Ces journées sont devenues incontournables
Car on a besoin de logiques inter disciplinaires: pluralité de regards, regards croisés…
Et ça permet de… Loucher.

La dépression est un vaste sujet.
Quelle est la limite entre déprime et dépression?
Très simple D prime est situé entre C prime et E prime
Ce qui prime c’est: qui s’exprime et qui prend quoi… car il y a les profanes et les prozac

La dépression est incongrue chez les enfants,
quid de la dépression chez un con?

On peut dire que le vif c’est dans le sujet de M Brokatzky,
Lui n’est pas mort, il est donc vif et pas vide.

La question du temps est un lieu
car le temps est un port… un port temps

Pourtant le temps d’écoute importe… L’écoute coûte que coûte,
Car la dépression n’est pas qu’une question de gouttes
(Les médicaments on peut les croquer ou les prendre en gouttes).

Parfois il y a des paroles dévitalisées, éteintes sans possibilité de rebond…
Le dépressif se sent à l’écart
On pourrait lui dire « ça va aller car
on est là ».

Petit rappel:
La dépressivité n’est pas la dépression…
Mais qu’est ce qui se passe quand le rat pèle?
Quand le moi du sujet se diffracte et qu’il se déprime?
Est ce qu’on peut le dessiner d’un trait?
Peut-être que cela distrait et extrait l’essence de l’être…
Comme la calligraphie…

L’humeur est la modalité d’accord des accords: c’est la tonalité…
Hé oui, on parle bien de musique.
Quand La Fa Mi Do Ré défaille, on se sent Si Sol… Heu si seul.

Petite impression: avoir un pression c’est très différent d’avoir des pressions…

Venir par dessous c’est se sous-venir, alors que venir saoul c’est venir ivre (et ça aide pas à se souvenir)

Etre étant c’est comme pour danser du butô
Pour danser un étang il faut être cet étang, cette mare
Toute la différence entre être et avoir se situe là:
Etre mare, c’est être étang donc être étant
Avoir mar(r)e c’est très différent…  



Note: la vidéo suivante est celle de l'intervention de M. Brokatzky suivit du croquis sonore (non retravaillé
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Croquis Sonore n°13

10/26/2015

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Ou? 7eme journées de psychiatrie HESAV, Haute école de santé Vaud, Lausane
Quand? 23 et 24 avril 2015
Quoi? Croquis Sonores pour les Journée Les maux Croisés de la dépression
Note: Ce croquis sonore fait suite à l'intervention de M.François Villa

Les mots qu’on croit, et ceux qu’on croise

Moi les mots je les crois,
Et je les croise parfois,
C’est ce que je fais là en écrivant à partir de ce que les autres disent,
ça frise le plagia mais voilà je suis là pour ça…

Pour commencer on peut dire que
François Villa ne vit pas là mais à Paris,
Il est venu parler de Freud et de Léonard De Vinci
moi je me dis:
Est ce que Freud qui étudie Léonard De Vinci
Devint scie?
Si oui, et s’il rit, sera-t-il scierie?
Tandis qu’en Syrie la situation est dramatique, c’est déprimant
La dépression s’impose comme la maladie du siècle…

L’angoisse c’est ce qui ne trompe pas contrairement à la dépression (et aux éléphants qui eux trompent énormément)
La dépression est floue, on sait de moins en moins de quoi l’on parle
Aujourd’hui grâce au DSM la confusion est dissimulée
(c’est une con-fusion qui est dite « simulée »)

Dans le monde du travail il y a l’homme déprimé et l’homme des primes, c’est à dire l’homme performant.
La dépression c’est un truc d’humeur, ou un truc que tu meurs, question de moeurs…

La dépression est une tique: trauma-tique, névro-tique, psycho-tique, etc.
Mais comment différencier le tic et l’étique…
Contagion empathique: la dépression regarde chacun, car elle porte atteinte à la figure humaine… Mais quand est ce qu’on se regarde?

Le sens vient des sens, alors un peu de décence.
Nous somment dépendants des autres. Car on a besoin des autres pour être des pendants, seul on ne peut être qu’un des pendants donc un des perdants.

Il faut du tact pour le con-tact…
Il y a le battement de temps et le battement de coeur… Le rythme de cette oscillation varie et c’est cela qui articule le passé et l’avenir.
On peut le dire: d’avenir le devenir de l’être humain est un crétin… Heu, incertain.
L’avenir peut paraître froid et sombre, inachevable,
A cheval sur l’immuabilité et sur le hors temps

Alors a-t-on perçu les morts inaperçus,
A-t-on perçu les mots inentendus?
Ce qui ici se lit, ce qui se laisse entendre, c’est qu’il faut tendre l’oreille et écouter…
Pas écourter la parole et ses chantiers.
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